mardi 12 janvier 2010
St Andrews me voici!
Finalement, la neige a fini par fondre sur les pistes de l'aéroport de Dublin et mon avion a pu partir avec juste une petite demi-heure de retard! Même le trajet Edinbourgh-St Andrews n'a pas été ralenti par la neige et par contre, j'ai pu profiter du spectacle de la campagne écossaise toute blanche! Enfin, j'étais bien contente d'être enfin arrivée après ce voyage long et incertain. A St Andrews, je suis hébergée chez un couple (David and Shannon, et leur fils Gregory qui a 7 1/2 ans) qui loue une chambre avec salle-de-bain privative. C'était assez agréable samedi soir d'être attendue à l'arrivée et de savoir qu'un repas chaud m'attendait déjà sur le feu! D'ailleurs, tous les dîners sont compris dans le prix: je ne dîne pas avec eux, car ils dînent à l'heure anglaise (17h30-18h), ce qui est beaucoup trop tôt pour moi, mais cela ne leur pose aucun problème: je n'ai qu'à réchauffer mon repas à l'heure qui me convient!! J'avoue que cela me convient assez bien: je m'occupe de me préparer mon déjeuner que j'apporte au labo et le soir, tout est prêt, même si je rentre tard du travail! Le dimanche, j'ai pu aller faire un premier repérage en ville: il y a deux rues principales où se trouvent les commerces et quelques restaurants/pubs/snacks ainsi que les quelques monuments historiques qui datent essentiellement du Moyen Âge. J'ai aussi repéré un fromager (l'odeur était au rendez-vous), un chocolatier et un traiteur italien au cas où j'aurai besoin d'un ravitaillement anti-'coup-de-blues'! Par contre il parait que le magasin de tricot va bientôt fermer; je ne l'ai pas encore trouvé mais il faut que je me dépêche d'aller y faire un tour! Après ce petit tour dans le froid, je me suis réfugiée dans un pub avec un thé bien chaud et mon tricot pour le reste de l'après-midi! C'est vrai que les pubs ont quelque chose d'accueillant et de confortable qu'il n'y a pas dans les cafés en France: j'avais plus l'impression d'être dans un salon que dans un bar. Le soir, je suis rentrée chez 'chez moi' et là j'ai pu continuer à tricoter dans un mini salon avec le chat de la maison, Lily, sur mes genoux pour bien me tenir chaud: je suis épatée qu'elle m'ait si vite adoptée!!
samedi 9 janvier 2010
Réveil dublinois sous la neige
Départ pour l'Irlande: un long voyage 2
Nous voilà enfin partis de Brest et très rapidement les mauvais côtés de l'hiver sous la neige sont oubliés sous le spectacle de la Normandie complètement blanche.
Le reste du voyage se passe beaucoup mieux qu'il n'a commencé d'ailleurs. Nous arrivons à Paris sans encombres et je n'ai qu'à marcher jusqu'à mon terminal de départ où je trouve un restaurant Exki pour grignoter quelque chose en surfant sur le net grâce à l'accès WiFi (payant, évidemment...à côté des boutiques Cartier et Dior, vous ne croyez pas qu'Internet est gratuit!). Vers 19h15, au lieu de 10h15 comme prévu à l'origine, le Paris-Dublin décolle enfin. Après une sieste le nez dans mon bouquin (je n'arrive pas à savoir si c'est le livre ou la journée en avion qui m'ont fait somnoler toute la journée), un ridicule sandwich au fromage en guise de diner et beaucoup de patience pour ne pas étrangler la petite fille insupportable assise devant moi, l'avion arrive après plus d'une heure et demie de vol. Il est plus de 20h heure locale (21h en France), je ne supporte plus d'être assise dans un fauteuil d'avion et...les portes n'ouvrent pas car le personnel au sol n'est pas prêt!! NE PAS S'ÉNERVER, SURTOUT NE PAS S'ÉNERVER!!! Mais finalement, nous pouvons enfin sortir et je vais chercher mes bagages en espérant qu'ils ne sont pas restés à Paris : En fait, ils sortent parmi les premiers!! Plus qu'une demi-heure de taxi à 40 km/h, brume et neige obligent (et un chauffeur ramolli surtout!) me voilà enfin à l'hôtel et avec une magnifique vue de ma chambre sur la Mer d'Irlande sous la neige! Heureusement que j'ai cette vue là qui me permet de vite oublier les 17 heures de voyage porte-à-porte que je viens de faire!!
Le reste du voyage se passe beaucoup mieux qu'il n'a commencé d'ailleurs. Nous arrivons à Paris sans encombres et je n'ai qu'à marcher jusqu'à mon terminal de départ où je trouve un restaurant Exki pour grignoter quelque chose en surfant sur le net grâce à l'accès WiFi (payant, évidemment...à côté des boutiques Cartier et Dior, vous ne croyez pas qu'Internet est gratuit!). Vers 19h15, au lieu de 10h15 comme prévu à l'origine, le Paris-Dublin décolle enfin. Après une sieste le nez dans mon bouquin (je n'arrive pas à savoir si c'est le livre ou la journée en avion qui m'ont fait somnoler toute la journée), un ridicule sandwich au fromage en guise de diner et beaucoup de patience pour ne pas étrangler la petite fille insupportable assise devant moi, l'avion arrive après plus d'une heure et demie de vol. Il est plus de 20h heure locale (21h en France), je ne supporte plus d'être assise dans un fauteuil d'avion et...les portes n'ouvrent pas car le personnel au sol n'est pas prêt!! NE PAS S'ÉNERVER, SURTOUT NE PAS S'ÉNERVER!!! Mais finalement, nous pouvons enfin sortir et je vais chercher mes bagages en espérant qu'ils ne sont pas restés à Paris : En fait, ils sortent parmi les premiers!! Plus qu'une demi-heure de taxi à 40 km/h, brume et neige obligent (et un chauffeur ramolli surtout!) me voilà enfin à l'hôtel et avec une magnifique vue de ma chambre sur la Mer d'Irlande sous la neige! Heureusement que j'ai cette vue là qui me permet de vite oublier les 17 heures de voyage porte-à-porte que je viens de faire!!
vendredi 8 janvier 2010
Départ pour l'Irlande: un long voyage 1
Voilà enfin le départ pour Dublin et St Andrews qui est arrivé: après avoir refait trois fois l'une de mes valises pour réussir à mettre un maximum d'affaire pour un minimum de dépassement de poids autorisé, je me couche vers minuit et demi (c'est plus fort que moi, l'heure espagnole me suivra toujours!) pour me réveiller à 4h du matin! Un thé pour se réchauffer et en voiture pour l'aéroport, pas trop vite étant donnée la neige sur la chaussée. A priori, tout va bien, le vol de 6h35 pour Paris est déjà bien rempli et, malgré la petite demi-heure de retard sur l'horaire prévu, tout s'annonce bien quand je m'installe à ma place côté fenêtre avec vue sur le tarmac enneigé. Mais très vite, le verdict tombe: la piste complètement givrée ne permet pas d'atteindre le coefficient de freinage nécessaire pour les conditions de sécurité requises, il faut donc attendre que le personnel au sol essaie de dégivrer la piste... Après une première sieste en pointillé entre mon voisin de derrière qui n'arrête pas de frapper le fauteuil et le petit garçon devant qui pose pleins de questions à ses parents sur un volume plus adapté à la cours de récréation, une heure s'est écoulée et le pilote nous annonce que la situation ne s'améliore toujours pas!
A partir de cet instant, le pilote nous informe toutes les demi-heures de l'état de givre de la piste, mais de ma fenêtre je me rend bien compte que pas un seul millimètre de glace ne fond. Malgré tout, j'attends patiemment entre un peu de lecture et d'autres micro-siestes dans l'espoir que le levé du soleil nous permettra enfin de partir...malheureusement, une demie-heure après le lever du soleil (qui a tout de même lieu vers 9h début janvier!), il se met à neiger! L'avion à l'air d'être prêt à rester sur place toute la journée quand certains passagers se décident à sortir de l'avion pour reporter leur départ et que les autres passagers ont la possibilité de prendre une boisson chaude à l'arrière de l'appareil. A 10 heures, les stewards nous distribuent même des viennoiseries...heureusement, d'ailleurs, je commençais à avoir faim!! Je me suis décidée à travailler un peu sur mon ordinateur, ce qui fait que le temps passe assez vite. A tel point, que je réalise qu'il est déjà plus de 11h quand le pilote nous annonce encore une fois que la situation ne s'arrange toujours pas! Après cinq heures assise dans le même avion alors que j'aurais dû être à cette heure là au-dessus de la mer d'Irlande, le personnel du sol nous annonce que la piste est en fait tellement givrée qu'aucun véhicule ne peut s'approcher de l'avion et donc que l'avion peut encore moins se déplacer: ils ont donc décidé de nous faire descendre de l'avion et offrent la possibilité aux passagers qui le souhaitent d'annuler leur voyage. En ce qui me concerne, je suis surtout inquiète pour mon vol Paris-Dublin: je me dirige le plus vite possible vers le comptoir Airfrance et, après une première file d'attente, je peux enfin réserver ma place sur 2 autres Paris-Dublin (puisque personne ne sait encore à quelle heure le Brest-Paris partira). Je récupère mes bagages et je me dirige vers une deuxième file d'attente pour me ré-enregistrer sur le vol; mais cette fois tout le monde garde ses bagages en attendant de savoir si l'avion part ou pas! Avant de me diriger vers la brasserie pour une 'collation offerte par Airfrance' (un triangle de pain de mie jambon-fromage et une boisson: je sais qu'il faut faire des efforts après les fêtes, mais quand même!!), direction un téléphone public (oui, bon ça va, mon téléphone portable n'avait plus de batterie, et alors, ça arrive aux meilleurs!) pour prévenir tout le monde des rebondissements de la matinée. Heureusement, j'ai aussi pu contacter la personne des ressources humaines de l'université avec qui j'avais rendez-vous cette après-midi pour trouver une solution de remplacement : j'avoue que dans mon malheur, pour une fois j'ai le droit à une personne de l'administration efficace (l'exception qui confirme la règle!?). Je peux passer prendre les papiers dont j'ai besoin le lendemain même si elle n'est pas là: tout sera prêt! Je peux enfin aller manger un peu, comme tous les autres passagers et tous leurs bagages: heureusement, il n'y a que deux avions qui attendent, sinon je n'imagine même pas la pagaille!! Une fois mon ventre un peu rempli, la bonne nouvelle arrive enfin: les passagers sont invités à apporter leurs bagages et l'avion va pouvoir décoller vers 14h30! Une nouvelle file d'attente, sans aucun énervement aussi surprenant que cela puisse paraître, débarrassée des bagages et prête à repasser la sécurité (bah oui, c'est tellement plus drôle de tout faire en double!), je suis de nouveau dans la salle d'attente et je n'ose pas envoyer de message pour annoncer la bonne nouvelle de peur qu'on nous annonce un nouveau retard!
Mais finalement, après une nouvelle vérification des pistes et un dégivrage des ailes de l'avion, l'avion se dirige enfin vers la piste de décollage et je quitte enfin Brest, avec 8 heures de retard!!!
A partir de cet instant, le pilote nous informe toutes les demi-heures de l'état de givre de la piste, mais de ma fenêtre je me rend bien compte que pas un seul millimètre de glace ne fond. Malgré tout, j'attends patiemment entre un peu de lecture et d'autres micro-siestes dans l'espoir que le levé du soleil nous permettra enfin de partir...malheureusement, une demie-heure après le lever du soleil (qui a tout de même lieu vers 9h début janvier!), il se met à neiger! L'avion à l'air d'être prêt à rester sur place toute la journée quand certains passagers se décident à sortir de l'avion pour reporter leur départ et que les autres passagers ont la possibilité de prendre une boisson chaude à l'arrière de l'appareil. A 10 heures, les stewards nous distribuent même des viennoiseries...heureusement, d'ailleurs, je commençais à avoir faim!! Je me suis décidée à travailler un peu sur mon ordinateur, ce qui fait que le temps passe assez vite. A tel point, que je réalise qu'il est déjà plus de 11h quand le pilote nous annonce encore une fois que la situation ne s'arrange toujours pas! Après cinq heures assise dans le même avion alors que j'aurais dû être à cette heure là au-dessus de la mer d'Irlande, le personnel du sol nous annonce que la piste est en fait tellement givrée qu'aucun véhicule ne peut s'approcher de l'avion et donc que l'avion peut encore moins se déplacer: ils ont donc décidé de nous faire descendre de l'avion et offrent la possibilité aux passagers qui le souhaitent d'annuler leur voyage. En ce qui me concerne, je suis surtout inquiète pour mon vol Paris-Dublin: je me dirige le plus vite possible vers le comptoir Airfrance et, après une première file d'attente, je peux enfin réserver ma place sur 2 autres Paris-Dublin (puisque personne ne sait encore à quelle heure le Brest-Paris partira). Je récupère mes bagages et je me dirige vers une deuxième file d'attente pour me ré-enregistrer sur le vol; mais cette fois tout le monde garde ses bagages en attendant de savoir si l'avion part ou pas! Avant de me diriger vers la brasserie pour une 'collation offerte par Airfrance' (un triangle de pain de mie jambon-fromage et une boisson: je sais qu'il faut faire des efforts après les fêtes, mais quand même!!), direction un téléphone public (oui, bon ça va, mon téléphone portable n'avait plus de batterie, et alors, ça arrive aux meilleurs!) pour prévenir tout le monde des rebondissements de la matinée. Heureusement, j'ai aussi pu contacter la personne des ressources humaines de l'université avec qui j'avais rendez-vous cette après-midi pour trouver une solution de remplacement : j'avoue que dans mon malheur, pour une fois j'ai le droit à une personne de l'administration efficace (l'exception qui confirme la règle!?). Je peux passer prendre les papiers dont j'ai besoin le lendemain même si elle n'est pas là: tout sera prêt! Je peux enfin aller manger un peu, comme tous les autres passagers et tous leurs bagages: heureusement, il n'y a que deux avions qui attendent, sinon je n'imagine même pas la pagaille!! Une fois mon ventre un peu rempli, la bonne nouvelle arrive enfin: les passagers sont invités à apporter leurs bagages et l'avion va pouvoir décoller vers 14h30! Une nouvelle file d'attente, sans aucun énervement aussi surprenant que cela puisse paraître, débarrassée des bagages et prête à repasser la sécurité (bah oui, c'est tellement plus drôle de tout faire en double!), je suis de nouveau dans la salle d'attente et je n'ose pas envoyer de message pour annoncer la bonne nouvelle de peur qu'on nous annonce un nouveau retard!
Mais finalement, après une nouvelle vérification des pistes et un dégivrage des ailes de l'avion, l'avion se dirige enfin vers la piste de décollage et je quitte enfin Brest, avec 8 heures de retard!!!
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