samedi 2 mai 2015

Plaisirs mahorais

Avec la fin de la saison des pluies, nous continuons notre découverte de Mayotte:

Nous sommes maintenant passés à la saison des fruits du baobab (aussi appelés pains de singes dans certains coins) et des agrumes: ici les mandarines et oranges restent vertes à maturité et au lieu des pamplemousses que l'on trouve en Europe, nous avons ici les gros pomélos, qui se mangent par gros quartiers! Le fruit de baobab est très particulier: c'est la première fois que je fais du jus sans presser ni écraser de fruit. Le baobab est de la même famille que le cacaoyer; le fruit est assez semblable aux cabosses puisqu'on a un fruit gros comme un petit ballon de rugby à coque dure qu'il faut casser et en extraire la chair assez sèche. Il faut ensuite la mettre dans un récipient à couvercle avec de l'eau et secouer jusqu'à dissolution du fruit. Je dois encore améliorer mes jus de baobab: le jus que l'on obtient n'est pas du tout sucré et assez astringent; je l'ai combiné avec du jus d'ananas mais même comme ça, c'est meilleur avec un trait de sirop de grenadine...

En haut, un peu de pomélo pour le dessert. En bas, jus d'orange pour le petit déjeuner: une orange en provenance directe du jardin des propriétaires est suffisante pour tous les trois!

Avec la visite de Mathieu et Marine, nous avons aussi eu l'occasion de découvrir de beaux paysages de notre île.  Je les ai accompagné pour l’ascension du mont Choungui, qui offre un très beau panorama sur tout le sud de l'île et permet même, à marée basse, de voir la barrière de corail qui ceinture le lagon.



Heureusement que la vue vaut le coup, car le parcours commence comme une simple randonnée mais finit presque en escalade à l'aide des racines d'arbres qui traversent le chemin!
Par où t'es passé?!


Autre 'balade' que nous voulions faire depuis un moment: aller jusqu'à l’îlot Bandrélé en canoë.
Mes chéris prêts pour l'aventure!
Nous n'étions pas sûr de la réaction d'Inès une fois sur le canoë, surtout pour le départ qui tangue toujours un peu mais elle était comme un poisson dans l'eau! La traversée n'est pas anodine: 30 à 40 minutes en fonction du vent et du courant. Autant dire que la baignade et le pique-nique sont très appréciés une fois de l'autre côté. C'était l'occasion de voir un petit récif avec quelques espèces intéressantes et même une tortue qui n'avait pas vraiment l'air dérangée d'avoir une patte en moins!  
Repos après la traversée

 Depuis, Inès réclame régulièrement d'aller sur le bateau...la prochaine fois, c'est elle qui pagaie!